BIOGRAPHIE
Pascal Nampémanla Traoré est né en 1971 à Katiola en Côte d’Ivoire.
Il est diplômé en communication et Arts Graphiques de l’École Nationale Supérieure des Beaux-arts d’Abidjan. Dès lors, commencera pour lui une carrière dans la publicité, puis il arrivera au Sénégal en 2000 comme directeur artistique d’une agence de communication.
Bien qu’étant pris à plein tant dans son job, il continue à peindre et exposer, découvre la scène artistique dakaroise, rencontre Issa Samb, Bouna Medoune seye, Amadou Sow ses maîtres et mentors.
En 2015 il quitte le monde de la publicité. C’est décidé. Il sera un artiste, libre de toutes contraintes, engagé et engageant, humain avant tout.
Artiste pluridisciplinaire, nous ne pouvons pas le mettre dans une case. Le définir ? Encore moins. Il a tant de choses à dire à travers son œuvre, à les crier !
Pascal ne se raconte pas des histoires. Il pose des questions, travaillant dans un état émotionnel intense, sous le coup de l’impulsion. Aucune espèce de règle ne gouverne sa démarche sinon l’absence de règles de sorte à laisser apparaitre les images sans préliminaire aucun.
Son travail puise aux sources les plus diverses, qu’elles soient culturelles ou autobiographiques.
Il conçoit son art comme un moyen d’aborder ses principales thématiques, liées entres autres, à la liberté, la dignité et la mémoire ; à l’écologie et à la surconsommation tout en y posant son regard sur l’Humain face aux défis qui l’attendent.
Son style et sa pratique, intuitive ou réfléchie, évoluent avec les années. Il se laisse guider par les nouvelles techniques qu’il explore en permanence et qui s’entremêlent pour mieux se renouveler. Dessins, peinture, collage, photographie et vidéo mais aussi la sculpture, l’installation ou en encore la performance, tout y passent.
D’un projet à un autre l’artiste développe un parcours artistique labyrinthique à part entière, tel son univers. Il en est l’auteur comme l’écrivain.
Qu’il est loin le temps où Pascal illustrait au tableau noir les leçons pour ses camarades de classe d’un petit village à une centaine de kilomètres d’Abidjan.
Il avait 10 ans, quelques cheveux blancs aujourd’hui.
La sagesse de l’expérience.
Toutefois, il n’a toujours pas fini de nous surprendre et de nous interpeller sur ses sujets politiques, sociaux, culturels et identitaires afin de retrouver le chemin de l’humanité.
La seule voie qui compte.